Mes journées
La période la plus dure est en novembre. Je ne pratique pas l’insémination artificielle donc les naissances sont étalées sur tout le mois. Il y a environ 200 naissances qui impliquent une présence auprès des bêtes quasi 24 heures sur 24. Juste avant la période de mise bas en octobre, je renforce les brebis en leur apportant un grand soin et en faisant attention à la nourriture. Par la suite durant la période d’agnelage, la plus grande partie du travail consiste à surveiller les agneaux, à regrouper les mères et les petits, puis à surveiller que les agneaux tètent dans les premières heures le colostrum très important car aucun antibiotique n’est autorisé.
La race du pays est plus difficile à faire téter. Je trais à la main les mères pour vider le lait qui pourrait rester, surtout quand les agneaux sont tout petits. Cela évite les maladies de la mamelle comme les mammites. Et il y a aussi tous les travaux classiques, paillage, donner à manger aux mères…